Kaya Lokay, qui a connu la navigatrice Florence Arthaud dans les années qui ont précédé sa disparition brutale, raconte le destin hors du commun de ” la petite fiancée de l’Atlantique ” Une amitié amoureuse Un fabuleux faisceau de hasards fait entrer Florence Arthaud dans la vie de Kaya Lokay, en Provence, le 20 août 2009. Kaya vient de lire Un vent de liberté et rêve de l’adapter pour le cinéma. Instantanément le dialogue jaillit, les images fusent, les regards et les esprits s’observent, se comprennent, se séduisent. Une relation très forte, mêlant amour et amitié, les unit. Dès lors, Kaya va partager l’intimité, les espoirs, les grandes joies, les profondes tristesses, les nuits de fêtes et les excès de Florence Arthaud pendant quatre ans. Elle vit en direct sa chute en mer au large du Cap Corse. Elle découvre, derrière l’image iconique de la grande navigatrice, une femme pleine d’humanisme, d’intelligence, d’humilité, de sensibilité et d’humour. Tout commence par la naissance de Florence dans une famille de la grande bourgeoisie qui a ses codes et ses devoirs, et auxquels elle voudra très jeune échapper. Elle fugue pour devenir marin, mais ce milieu terriblement machiste n’accepte les femmes qu’avec méfiance et condescendance. A force de volonté, d’obstination et de charme, Florence réussira à se faire admettre, puis reconnaître et enfin admirer par les plus grands navigateurs. Sous cette extrême combativité, Kaya perçoit une fragilité dont elle comprend peu à peu qu’elle vient de l’enfance de Florence. Humiliée par son père, traumatisée par un viol et un avortement à l’âge de 12 ans. Plus tard, ravagée par le suicide de son frère Jean-Marie sur le voilier familial en 2001, elle en restera dévastée toute sa vie. Sa rage de vivre en sera décuplée, ses amours multiples et instables. C’est ce contraste, cette antinomie bouleversante, cette histoire de vie que Kaya Lokay souhaite partager. Révéler Florence Arthaud telle qu’elle était : généreuse, altruiste, profondément humaine, forte et fragile, joyeuse et dépressive. Féministe sans discours, mais dans les actes. Cherchant constamment des sponsors pour financer les associations dans lesquelles elle s’investissait physiquement et psychologiquement, embarquant par exemple sur son voilier des adolescents anorexiques. Comme fut motivée par des raisons humanitaires sa décision de participer à l’émission de TF1 ” Dropped “, qui lui coûta la vie le 9 mars 2015.