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Pourquoi la hiérarchie militaire refuse-t-elle obstinément son avancement à ce jeune capitaine ? Pourquoi le vieux conseiller d’Etat chargé de défendre sa requête est-il à ce point fasciné par lui ? Quel nom donner aux sentiments qui agitent les deux hommes et à la relation qui se noue entre eux peu à peu – mais se nouera-t-elle vraiment ? Roman tout en mystères, Le Beau Capitaine fait revivre avec précision la Grèce des années 60, nous introduit dans les coulisses de l’armée et du Conseil d’Etat, donne à sentir la montée de l’horreur qui aboutira, en 1967, à la dictature des Colonels. Mais, par-delà le témoignage historique, il nous offre bien plus : une intrigue envoûtante en forme de lent cauchemar ; un héros lumineux, inoubliable ; une méditation sur ce qu’il y a de trouble et d’obscur en nous ; et le plus étrange des romans d’amour. Avec ce roman, Mènis Koumandarèas, l’un des grands romanciers grecs du XXe siècle, atteint les mêmes sommets qu’avec La Femme du métro. Mènis Koumandarèas est né en 1931 à Athènes. Il a travaillé comme journaliste, puis dans une compagnie d’assurances, avant de se consacrer à l’écriture et à la traduction. Il a traduit en grec moderne des oeuvres de Hermann Hesse, Carson McCullers, William Faulkner, Lewis Carroll, Georg Büchner et Herman Melville. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des grands écrivains grecs du vingtième siècle. Il est assassiné dans son appartement d’Athènes le 6 décembre 2014 à l’âge de 83 ans. Il est l’auteur de sept romans (dont La Femme du métro, La Verrerie, Le Beau Capitaine, Mauvais Anges, tous publiés par Quidam), cinq recueils de nouvelles et deux volumes d’essais.